Les raisons pour lesquelles une personne, un groupe de personnes, voire une société peut adopter un comportement ou une idéologie raciste sont multiples et peuvent être d'ordre socio-économique, psychosocial, historique ou politique.

Il n’y a pas de réponse toute faite à cette question. Peut-être que pour certaines personnes cela les fait se sentir supérieures aux autres, elles se sentent valorisées en jugeant celles et ceux qui ont une autre origine ou couleur de peau que la leur, parce qu’elles pensent qu’elles valent mieux ou encore parce que ces différences leur font peur.

Peut-être encore que pour ces personnes, il est plus facile d’accuser les autres qui sont différents, que d’être responsables de leurs propres problèmes ou des problèmes de nos sociétés.

Quand une personne a peur ou ne comprend pas une différence ou cherche un·e responsable pour des problèmes, cela peut avoir des conséquences sur ses émotions et ses actions.

Cela peut être une réaction face à l'insécurité que l'on peut ressentir : il faut une explication à ce qui va mal et la désignation d'un bouc émissaire, « les étranger·ère·s », « les réfugié·e·s », « les jeunes », qui serait responsable de tous les problèmes et de toutes les souffrances.

Le racisme peut aussi être une réaction face à la propre insécurité : "j'ai peur que l'autre prenne ma place, ou ait les mêmes avantages ou plus d'avantages que moi".

La manière de se voir et la perception que l'on a de l'autre sont au cœur des mécanismes du racisme et de la discrimination.

C'est pourquoi, il faut bien comprendre deux notions : l'identité et l'altérité. Ces deux notions ne sont pas figées dans le temps ou dans l'espace, la manière dont l'on se considère et la manière dont on considère les autres peuvent évoluer au fil de la vie, mais aussi en fonction des références culturelles qui sont propres à chacun·e.

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