Le passage à l'âge adulte est une période d'autonomie et de développement qui peut, dans certains cas, être critique. Le monde a changé d'une manière qui impose des exigences accrues aux jeunes adultes. Les restructurations économiques, les progrès des technologies de l'information et de la communication et les changements sur le marché du travail ont radicalement modifié le paysage des risques et des opportunités chez les jeunes adultes.

Selon le Rapport national sur la santé 2020 de l'OFS, 20,7% des jeunes adultes entre 21 et 25 ans manquent parfois d'une personne pour discuter de problèmes personnels et 4,2% des 16-25 ans se sentent assez souvent, voire très souvent, seul·e·s. Si cette solitude devient persistante, elle peut représenter un risque important pour la santé et le bien-être du·de la jeune adulte.

Les conflits et l’agitation intérieure qu’iel vit sont si intenses, qu’iel a besoin que tout s’arrête, que quelque chose change, et alors, iel réagit impulsivement à ce trop-plein en imaginant se donner la mort. Ces pensées envahissantes pourraient ensuite déboucher sur un geste impulsif.

Parler peut sauver

Le suicide n’apportera pas les changements escomptés. C’est un geste irréversible qui marque la fin de la vie. Le suicide n’est pas un choix et n’est pas désiré. C’est le changement que le·la jeune adulte cherche souvent face à une impression d’impasse.

Se sentir différent·e

Se sentir différent·e augmente le sentiment de solitude que peut vivre le·la jeune adulte et le sentiment que personne ne peut le·la comprendre ni se mettre à sa place.

Ce sentiment d’être différent·e ou de ne pas pouvoir être compris·e peut être ressenti par les jeunes adultes qui ont vécu des agressions sexuelles ou de la violence dont ils·elles n'osent pas parler. Cella arrive aussi lorsque le·la jeune a eu un parcours particulier, iel a été adopté·e, se questionne sur son orientation sexuelle ou encore parce qu'iel n'aime pas son apparence, se trouve en situation de handicap ou est discriminé·e par sa couleur de peau.

Or, il existe des personnes pouvant comprendre ce sentiment et il est important de prendre contact avec elles pour aller mieux.

Parler peut sauver

Les risques de tentative de suicide

Il arrive que la personne répète une tentative de suicide quand elle ne parvient pas à faire comprendre ce qu’elle vit à son entourage.
Heureusement, un bon nombre de suicides ne se termine pas par la mort. Cependant, les tentatives de suicide sont dangereuses et elles peuvent laisser des séquelles. Elles témoignent d’un mal-être qui se traduit par un passage à l’acte que l’on appelle l’agir.

Parler permet d'éviter ce geste qui peut coûter la santé et même parfois la vie.

Que faire?
  • Ne pas rester seul·e avec ses idées noires ou pensées suicidaires !

  • En parler avec une personne de confiance.

  • Si tu ne sais pas à qui t'adresser, nous écrire sur ontecoute.ch.

  • Appeler des professionnel·le·s qui répondent en toute confidentialité comme MALATAVIE au 022 372 42 42 ou le143, qui est un service d’écoute téléphonique confidentielle et anonyme, disponible 24h/24 et 7j/7.

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