Les témoins assistent souvent malgré eux à un acte de discrimination ou de racisme. La position de témoin n'est pas facile. Assister à des actes racistes peut faire prendre peur de ce que l’on voit ou encore nous faire penser que « ce ne sont pas nos affaires ». Réagir n'est pas toujours facile. Cependant le·la témoin a pourtant le devoir d'intervenir, mais sans se mettre en danger. Il ou elle peut aider la victime en appelant au secours et en dénonçant ce qu’il ou elle a vu.

Avant d'intervenir, le ou la témoin doit évaluer le danger que court la personne exposée aux actes de racisme, et éventuellement le danger que le·la témoin court soi-même en intervenant. Si nécessaire, il faut faire appel à une autorité responsable: un·e enseignant·e si c'est à l'école que cela se passe, le·la supérieur·e hiérarchique si c'est au travail, le·la patron·ne du bistrot, la police si c'est dans un lieu public. Cela dépend de la situation.

Ne pas réagir sous-entend un accord silencieux avec l'acte discriminatoire, alors que réagir c'est exprimer son opposition, se mettre du côté de la victime et lutter contre la banalisation de tels actes. C'est un devoir d'être humain responsable et solidaire de protester et dire que cela ne se fait pas, de rappeler à toutes les personnes présentes, que de tels actes sont inadmissibles.

Il est aussi possible de soutenir la personne faisant l’objet de racisme de plusieurs manières, en particulier lorsque tu la connais: tu peux l'encourager à parler, à briser le silence et l'écouter attentivement. Tu peux aussi lui conseiller de s'adresser à un centre de conseil spécialisé dans les questions de racismes, violences ou discriminations, et même l'accompagner dans ses démarches si elle en a besoin.

Avec le soutien de

Avec le soutien financier de la Confédération.

Ouvrir les actions