Le mot migration, vient du latin « migrare » qui signifie: changer de résidence. L'être humain a de tout temps migré. Tout d'abord, parce qu'il était nomade et se déplaçait pour trouver sa nourriture. Puis, après la découverte de l'agriculture, il part à la recherche de meilleures terres ou de partenaires pour faire du commerce.

Actuellement, il y a deux sortes de migrations principalement:

  1. Les migrations économiques (déplacement de travailleur·euse·s), qui sont causées par la pauvreté: revenus insuffisants, manque de nourriture, manque de soins médicaux, etc.
  2. Les migrations contraintes: les personnes migrantes fuient les violences de la guerre, les persécutions, les famines (résultant souvent de guerres). Quand les populations fuient à l'intérieur de leur pays, on parle de déplacements de population.
Les changements climatiques profonds sont en train de devenir une autre raison importante de migration.

Les personnes qui migrent aujourd'hui sont plus nombreuses que jamais dans le passé. On estime qu'environ 192 millions de personnes se trouvent aujourd'hui hors de leur pays de naissance, ce qui représente environ 3 % de la population mondiale. Ce qui veut dire qu'une personne sur 35 dans le monde est un migrant ou une migrante. Les migrations deviennent donc une question importante pour les gouvernements.

La migration en Suisse

Depuis des siècles, la Suisse a accueilli sur son territoire de nombreux migrant·e·s. Ces personnes sont venues dans notre pays pour toutes sortes de raisons, pour y travailler (migration économique) ou sous la contrainte (fuir la guerre échapper aux persécutions). De nombreux·euses Suisse·esse·s sont aussi parti·e·s pour chercher des meilleures conditions de vie ou de travail ailleurs.

Ce sont principalement deux lois et un accord avec l'Union Européenne qui règlent la question des migrations en Suisse :

  1. La Loi sur les étrangers, qui règle l'immigration économique (pour travailler) des personnes qui ne sont pas issues des pays de l'Union Européenne
  2. L'accord de libre circulation qui règle cette question pour les personnes qui sont issues de l'Union Européenne et de l'AELE (Association Européenne de Libre Échange), qui concerne l'Islande, le Lichtenstein et la Norvège.
  3. La Loi sur l'asile qui règle l'immigration humanitaire (migration forcée) pour les personnes qui fuient de sérieux préjudices, comme le précise l'article 3 de la loi:
« Sont des réfugié·e·s les personnes qui, dans leur État d'origine ou dans le pays de leur dernière résidence, sont exposées à de sérieux préjudices ou craignent à juste titre de l'être en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social déterminé ou de leurs opinions politiques ».

La Suisse comme la plupart des pays européens a refusé de signer, en 2003, la Convention des Nations Unies sur les travailleur·euse·s migrant·e·s. Cette convention ne crée pas de nouveaux droits pour les personnes migrantes, mais a pour but d'améliorer le respect des droits humains et de garantir l'égalité de traitement entre les migrant·e·s et les nationaux (les Suisse·esse·s).

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Avec le soutien financier de la Confédération.

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