La pleine conscience consiste à prendre conscience de soi et de la réalité au moment présent, sans porter de jugement. Cette prise de conscience peut être obtenue par la pratique de techniques de méditation particulières.

La pleine conscience : en définition

Jon Kabat-Zinn, l’un des pionniers de cette approche, donne la définition suivante :

la pleine conscience signifie prêter attention, mais d’une manière particulière :

  1. avec intention,
  2. au moment présent et
  3. sans jugement.

Elle peut aussi être décrite comme un moyen de cultiver une présence la plus complète possible à l’expérience du moment présent (l’« ici et maintenant »). Ou encore comme une sorte de processus qui amène l’individu à prendre conscience de lui-même, de ses pensées, de ses sensations et de la réalité qui l’entoure.

Son utilité

Le but est d’apprendre à regarder la réalité du moment présent, en observant ses pensées négatives de manière détachée pour ce qu’elles sont : des produits de son esprit. Avec un peu de pratique, les pensées peuvent être contrôlées. De cette manière, on les empêche d’affecter négativement sa vie. Grâce à ce « détachement », la pleine conscience devrait aider à s’accepter et à accepter ce qui se passe autour de et à l’intérieur de soi.

On a souvent tendance à (se) juger, critiquer ou désespérer pour ce qui se passe, ce qui génère des pensées négatives et de l’inconfort. On tend aussi à attacher trop d’importance au passé et s’inquiéter de l’avenir. La pleine conscience propose de désinstaller ce mode « pilote automatique » de l’esprit.

En se concentrant sur soi-même et sur la réalité du moment présent, on laisse plus de place à la tranquillité.

La pratique de la pleine conscience peut être utile dans la vie de tous les jours pour mieux gérer ses pensées et ses émotions au travail, à l’école, etc. et de manière plus générale à chaque fois que l’on est confronté·e à une situation qui crée de l’inconfort.

Ce que la pleine conscience n’est pas

On entend de plus en plus parler de pleine conscience, au risque parfois de la confondre avec ce qu’elle n’est pas. La pleine conscience n’est pas :

  • Une manière d’échapper aux problèmes : au contraire, elle est pratiquée pour comprendre la réalité dans le moment présent
  • Une expérience « mystique » : bien qu’elle se base sur des techniques de méditation de la philosophie bouddhiste, elle n’a rien à voir avec la religion
  • Une forme de transe ou une façon de « vider » l’esprit : au contraire, c’est un état de conscience qui implique d’être le plus lucide possible
  • Une psychothérapie, bien qu’elle puisse être pratiquée en soutien aux méthodes thérapeutiques « traditionnelles » et promouvoir le bien-être psychologique

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