Interruption de grossesse
Dernière modification le 26 janvier 2024
Une grossesse peut être une merveilleuse nouvelle, mais il arrive qu’une femme, pour des raisons qui lui appartiennent, décide d’interrompre sa grossesse. Ce choix, posé à un moment de la vie, doit être respecté. Chaque femme a le droit de choisir, sans contrainte, si elle souhaite ou non poursuivre sa grossesse. Choisir si l’on veut avoir des enfants ou non, avec qui et à quel moment, est un droit fondamental.
Elle a alors la possibilité d'avoir recours à une interruption de grossesse, durant les 12 semaines suivant ses dernières règles. Passé ces 12 semaines de grossesse, l’interruption de grossesse reste possible sous la condition qu’un examen médical montre que la grossesse présente un risque physique ou psychologique pour la mère.
L'intervention en elle-même peut se faire de deux manières :
La méthode chirurgicale
L’interruption de grossesse est effectuée sous anesthésie générale ou locale. Le col de l’utérus est dilaté avec précaution de quelques millimètres, ce qui permet d'insérer une canule et d'aspirer le contenu de la cavité utérine. L’interruption de grossesse chirurgicale est pratiquée à l’hôpital (en ambulatoire ou avec hospitalisation si nécessaire), ou dans un cabinet médical spécialement équipé pour cela.
La méthode médicamenteuse
Deux médicaments sont prescrits en combinaison. Le premier provoque l’arrêt de la grossesse. Deux à quatre jours plus tard, le deuxième médicament est administré, qui contracte l’utérus et provoque, généralement quelques heures plus tard, l’avortement. La méthode médicamenteuse est utilisée jusqu’à la 7ème, voire la 9ème semaine de grossesse. Les médicaments sont pris au cabinet médical, à l’hôpital, ou à domicile. Un contrôle ultérieur est dans tous les cas indispensables.
Une grossesse non-voulue n'est jamais une chose facile à vivre. Une femme ou un couple qui se trouvent dans cette situation ont toujours avantage à demander le soutien et l'accompagnement gratuits dans un centre de santé sexuelle-planning familial, par exemple.
Pour les jeunes femmes de moins de 16 ans, une telle consultation est obligatoire dans un centre spécialisé, par exemple les centres de santé sexuelle-planning familial et la DISA dans le canton de Vaud.
Les caisses maladies prennent en charge le coût des interruptions de grossesse.
Il existe toujours une solution même si cela semble une catastrophe. Il faut oser demander de l'aide. Il ne faut pas s’arrêter à la peur du jugement, car cela peut arriver à n’importe qui.
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