Ces trois termes sont souvent utilisés de manière indistincte, mais ils ont des significations différentes. La stérilité est le fait de ne pas pouvoir procréer. L’infertilité est le fait, pour une personne, de rencontrer des difficultés à procréer. Le mot « fécondité » désigne le nombre d’enfants qu’une personne a pu faire.

C’est pour cela que les médecins utilisent le terme « taux de fécondité » : cela permet d’apporter de la nuance en cas de difficulté, entre « hypofécondité » (difficulté plus ou moins grande) et « infécondité » (fait de ne pas avoir réussi à faire un enfant). Si tu reçois l’un de ces diagnostics, un plan de Procréation médicalement assistée (PMA) dédié à ta situation te sera proposé.

Qu’est-ce qui peut causer une baisse de fécondité ?
  • Certaines maladies génétiques et/ou chroniques peuvent être à l’origine d’une infertilité. C’est le cas de certaines anomalies chromosomiques, du diabète, de l’hyperthyroïdie ou de l’endométriose.

  • C’est aussi le cas de certaines IST si elles ne sont pas traitées, comme la chlamydia. Un dépistage rapide permet de bien la soigner sans qu’elle n’implique de conséquence.

  • L’infertilité peut également résulter du mode de vie : tabagisme, consommation importante et régulière d’alcool, de cannabis, peuvent diminuer la qualité du sperme ou des chromosomes, le nombre d’ovaires, ou augmenter les risques de fausse couche ou sur le développement du foetus.

  • Certains facteurs environnementaux, comme les perturbateurs endocriniens ou certains polluants, peuvent agir sur la production d’hormones et donc influencer le taux de fécondité. Souvent, c’est un ensemble de facteur, et le seul fait d’avoir été exposé·e à un perturbateur endocrinien n’est pas un risque en soi.

  • L’âge des parents est l’une des raisons les plus répandues de la difficulté à procréer. Plus on vieillit, plus il est difficile d’avoir un enfant ou de mener une grossesse à terme. Un suivi médical peut être mis en place pour assister la période périnatale.

Idées reçues sur la fertilité

  • Les moyens de contraception, dont la pilule d’urgence, ne rendent pas stérile.
  • Tu ne peux pas non plus devenir stérile si tu te masturbes beaucoup. Il n’y a pas de corrélation entre plaisir, éjaculation et fécondité.
  • De même, il n’y a presque aucun risque de devenir stérile en recevant un coup dans tes parties génitales.

Comment savoir si j’ai une baisse de fécondité ?

La fréquence des menstruations ou l’apparence du sperme ne sont pas des signes d’infertilité.

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Si tu as des douleurs ou que tu te sens très inconfortable, tu peux consulter un·e généraliste ou un·e gynécologue qui saura te conseiller et te rassurer.

Si tu essaies de faire un enfant et que la grossesse ne survient pas, pas de panique ! Cela peut prendre du temps. Il est conseillé d’essayer pendant un an avant de faire un test de fécondité. Ces tests se font avec des spécialistes. La·le gynécologue ou le·la médecin traitant·e peut t’en recommander.

Si les tests montrent une hypofécondité ou une infécondité, les spécialistes te proposeront un parcours de Procréation médicale assistée (PMA) adapté à ta situation et à celle de ta·ton partenaire.

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