Certains secrets peuvent être gardés, mais d'autres doivent être partagés pour la sécurité de toutes et tous. Se taire pour garder la confiance de l'autre ou parler pour lui venir en aide et risquer de le·la décevoir, où est la priorité?

Cette décision est difficile, mais garder un secret trop lourd peut devenir douloureux pour toi et pour l'autre. Et si son état s'aggrave? Et si la situation dégénère?

Tu ne sais pas que faire? Mieux vaut en parler alors à des personnes de confiance qui pourront t'apporter leur aide. C'est aussi cela la vraie amitié!

En partageant ton inquiétude avec une personne de confiance, tu pourras certainement trouver une solution à laquelle tu n'avais pas pensé. N'hésite pas à demander de l'aide à un membre de ta famille, à quelqu'un de ton entourage, à ton·ta médecin ou à appeler le 143.

Secret et discret: deux notions différentes

Si un secret est douloureux, parce qu'il te touche de près ou parce qu'il est gardé sous la pression d'une menace (exemple: harcèlement, abus sexuel, racket), il doit pouvoir être partagé avec une personne de confiance. C'est souvent le seul moyen pour pouvoir sortir du problème.

Et justement, parce que les secrets peuvent être pesants, il faut être prudent·e lorsqu'une personne t'annonce qu'elle veut te confier un secret. Dans cette situation, il vaut mieux faire comprendre qu'il ne sera pas facile ou même possible de garder certains secrets uniquement pour soi, et demander s'il s'agit de secret ou de discrétion. En effet, il y a des sujets sensibles qu'on ne peut pas partager à tout va, avec tout le monde.

Par contre, on peut, tout en restant discret, parler à une ou deux personnes (proches ou professionnel·le·s) et leur demander de rester discret·ète·s. Par exemple, quelqu'un de proche est en prison et ce serait un soulagement d'en parler. Le choix porterait alors sur une personne de confiance et discrète.

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