Perdre un être cher est un événement douloureux particulièrement difficile à vivre, quelles que soient les circonstances.

Tout le monde est confronté à cette épreuve un jour ou l'autre et va éprouver des sentiments d'abandon, d'impuissance, de colère, de trahison, de regrets. La mort met mal à l'aise. Personne ne peut y être totalement préparé. Même s'il est difficile de l'accepter, la mort fait partie du cycle de la vie et chacun·e lui donne le sens qu'il·elle souhaite selon son éducation, sa culture, sa religion et son environnement.

Dans le monde occidental, l'accent est mis principalement sur la tenue d'un service commémoratif ou de funérailles. Dans les deux cas, les invité·e·s présentent leurs respects et honorent la mémoire de la personne défunte.

Dans notre culture :

  • Soit les mort·e·s sont enterré·e·s et le cercueil est déposé au cimetière.
  • Soit le cercueil est brûlé et les cendres sont récoltées dans une urne qui va en général au cimetière ou qui est donnée à la famille selon ses souhaits.

Dans d’autres parties du monde, cependant, on peut trouver des différences significatives quant aux rites funéraires.

Au Mexique, par exemple, la mort n'est pas vu comme un événement triste. Il s’agit d’un moment pendant lequel une attention toute particulière est prêtée à célébrer la vie de la personne disparue. Une fête des morts est alors célébrée chaque année et toute la communauté y prend part avec des chants et des danses destinées à faire taire la peur.

Aux États-Unis, à New Orléans ou à Louisiane, on parle des funérailles jazz où les personnes en deuil suivent une fanfare qui commence par jouer des chants funèbres traditionnels. Après la mise en terre du corps, la fanfare se lance dans une musique de danse entraînante.

Au Ghana, il existe un rituel selon lequel les personnes sont enterrées dans des cercueils qui reflètent la passion de la personne défunte. Qu’il s’agisse d’un cercueil en forme de poisson pour un·e pêcheur·euse ou de cercueils en forme de bouteille de bière pour les amateur·rice·s de bière, tous sont créés par des charpentiers talentueux comme Ataa Oko ou Paa Joe, le plus célèbre fabricant ghanéen de cercueils fantaisistes.

Ce sont toutes des cérémonies qui permettent de prendre conscience de la réalité de la séparation, de faire un dernier adieu à la personne décédée et de réunir les proches.

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