L’activisme représente l’engagement pour défendre des causes sociales, politiques ou environnementales. Il peut être une source de motivation et de sens pour beaucoup de monde.

Il arrive cependant que des doutes apparaissent : le sentiment que ça ne sert à rien, de ne pas en faire assez, d’être dépassé·e ou encore de ne pas être à la hauteur, même lorsque des résultats concrets sont obtenus.

L’impression de ne pas en faire assez

Plusieurs raisons peuvent expliquer ce sentiment :

  • Le perfectionnisme : quand rien ne semble jamais suffisant, peu importe l’effort fourni.
  • L’impression que tout dépend des autres ou de facteurs qu’on ne contrôle pas, ce qui rend difficile de reconnaître sa propre valeur et ses actions.
Avec le temps, cela peut créer de la frustration et/ou un sentiment d’épuisement, malgré l’engagement et les accomplissements.

Le sentiment d’impuissance

Dans l’activisme, tu peux agir au niveau personnel. Par exemple, il est possible de changer certaines habitudes pour réduire ton impact sur l’environnement : limiter les déchets, éviter les transports polluants, consommer autrement…

Mais quand on se sent seul·e à agir, ou qu’on a l’impression que nos efforts n’ont pas d’impact visible, un sentiment d’impuissance peut s’installer.

Quelques pistes pour y faire face :
  • Un pas après l’autre

    Il est normal que le changement prenne du temps. Ce que tu fais a de la valeur, même si ça ne transforme pas le monde immédiatement. Tu n’es pas seul·e : ton action s’inscrit dans un mouvement collectif.

  • Décomposer les tâches

    Vouloir tout faire d’un coup, cela peut être décourageant. Tu peux essayer de fixer des petits objectifs concrets et atteignables, pour mieux voir les progrès au fur et à mesure.

  • Fêter les petites victoires

    Les efforts et les petits progrès comptent ! Une idée peut être de tenir un « Journal du succès » où tu inscris tes réalisations afin de les relire en période de doute.

  • Être auto-indulgent·e

    Personne n’a à porter seul·e le poids de ce qui se passe dans le monde. Il est important d’être bienveillant·e envers toi et de continuer à faire ce qui te fait du bien : sport, lecture, respirations, temps passé avec des proches... C’est légitime d’avoir besoin de faire des pauses régulières et de recharger les batteries.

  • Se rapprocher d’autres personnes engagées

    Aller à l’encontre de personnes engagées pour la même cause peut aider à donner du sens à ta démarche et être une source de soutien.


Article inspiré des kits pédagogiques de Young Activists Summit (YAS)


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Avec le soutien financier de la Confédération.

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