Les pays en développement d'Afrique, d'Asie ou d'Amérique du Sud ne peuvent mettre fin au commerce de drogues sans s'attaquer à la pauvreté qui joue souvent un rôle majeur dans la culture, le trafic et l'abus de drogues.

Par ex. pour un pays comme la Colombie, la culture de coca est devenue la principale source de revenu. Pour lutter contre le trafic de stupéfiants et la violence qui en découle, le « plan Colombie » a été mis sur pied. Les défenseur·euse·s de ce plan prétendent agir pour le bien de la Colombie et lui assurer paix et prospérité. La réalité montre qu'il s'agit avant tout d'une opération militaire dont les conséquences sont graves pour les populations et l'environnement. En effet les fumigations chimiques et biologiques utilisées pour détruire les cultures de coca ont un impact sur la santé des populations (destruction des récoltes, empoisonnement de l'eau, irritation des yeux, maladies de la peau et des voies respiratoires, etc.). Les populations qui fuient les zones contaminées par les fumigations trouvent de nouvelles terres en défrichant l'Amazonie, tandis que la culture de coca se déplace dans les pays voisins !  

Tabac et environnement

Outre la déforestation pour planter le tabac, dans de nombreux pays en voie de développement, on abat des arbres aussi pour sécher le tabac. En effet le bois sert de combustible pour sécher les feuilles de tabac et construire des séchoirs à l'air naturel. On estime que 200'000 hectares de forêts et de terrains boisés sont coupés chaque année à cause de la culture du tabac. L'industrie du tabac soutient des programmes de reboisement mais qui ne sont pas suffisants pour réparer les dégâts.

L'industrie mondiale du tabac produit également des millions de tonnes de déchets industriels et chimiques, sans oublier la quantité de mégots qui ne sont pas biodégradables.

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Avec le soutien financier de la Confédération.

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